vendredi

Killer klowns from outer space (1988)


Des clowns extra-terrestres qui envahissent la terre à l'aide de fusils à popcorn et qui enferment les humains dans des cocons en barbapapa... 
Mais oui... C'est normal...


Histoire:

Mike et Debbie sont amoureux... La preuve, ils passent leurs soirées à boire dans une voiture et à se rouler des pelles. Alors qu'ils s'adonnent à leur passe-temps favori, une météorite traverse le ciel et s'écrase derrière une colline à quelques pas de là. 
Comme de jeunes inconscients, ils vont donc vérifier (au lieu de continuer à se peloter peinards...).
C'est ainsi qu'ils découvrent un chapiteau de cirque, qui est en fait un vaisseau spatial habité par une race d'extra-terrestres clownesques.
Mike, Debbie, le gentil policier Dave et les frères nigauds Rich et Paul, se voient vite investis d'une mission: chasser les clowns tueurs de l'espace...


Avis:

J'ai rigolé, rigolé, rigolé en voyant ce film. Puis le générique de fin arrive et j'ai peur.
J'ai peur de ne plus jamais être pareil... Je suis pris de terreurs nocturnes... Et si j'avais été nanardisé à mon insu?
Mon Dieu, cette merde cinématographique est si fun, si originale, si belle. Elle restera gravée dans ma rétine à jamais, telle une lumière aveuglante et chaude. 
Ce film c'est l'astre suprême de la série B...

Déjà, il suffit de voir les tronches de la fine équipe qui est censée sauver la terre.


Et on comprends qu'on est mal barrés.
Le jeu des acteurs frôle la nullité mais çà fait partie du contrat dans ce genre de productions. Heureusement les effets spéciaux remarquables relèvent agréablement le niveau du film...


Non, je déconne en fait... 
Mais peu importe, "Killer klowns from outer space" est  un film spécial. Qui se positionne entre le navet colossal et le chef-d’œuvre expérimental.

Je suis tout retourné et j'aime... Tiens, un 17/20, çà t'apprendras...

Bande-annonce:



jeudi

Bandes-annonces

Bonjour bande de curieux!

Suite aux conseils de certains amis, les chroniques seront désormais accompagnées de bandes-annonces qui vous aideront à percevoir plus en profondeur la teneur farfelue de certains films :)
Les anciennes chroniques ont aussi été mises à jour.
Donc, pour ceux qui aimeraient voir bouger la créature en pain de viande de "Dracula contre Frankenstein" ou ressentir en live le suspense à couper le souffle de "Blacula", rendez-vous aux articles correspondants :)

De nouvelles étrangetés cinématographiques arriveront ces prochains jours :)
Restez connectés :)

Ciaoooo
BLUE MARTO

mardi

Blacula, le vampire noir (1972)


Du Dracula à la sauce funky? Oh yeah baby!!!

Histoire:

L'histoire débute en 1780. Deux hauts dignitaires Africains, le Prince Mamuwalde et la Princesse Luva, parcourent l'Europe afin de dénoncer l'esclavage auprès des dirigeants  du vieux continent. 
Ils auraient du éviter la Transylvanie... 
En effet, leur petite visite au château du Comte Dracula ne se passe pas très bien... Mamuwalde est mordu et enfermé dans un cerceuil et Luva condamnée à pleurer son époux.
Deux siècles plus tard, Bobby et Billy, un couple de décorateurs rachètent le contenu du château de Dracula... 
Dont un vieux cercueil...


Avis:

Alors là, j'adore!
Un des fleurons de la blaxploitation horrifique (avec sa suite "Scream Blacula Scream" et "Abby").
 Malgré qu'il soit involontairement drôle, que certaines scènes soient horriblement mal interprétées et que le climax général n'ai rien à envier aux meilleurs épisodes de "Derrick", le film fonctionne!
Gordon Thomas, le flic qui a tout compris, est ridicule au possible et ses amis policiers le sont tout autant. 


Le festival  de vannes racistes, homophobes et misogynes nous rappelle cependant que cette "œuvre" a 40 ans...
Mais bon... 
Ce film est fun, funk, afro et affreux... J'aime!

Un bon 14/20 tiens!


Bande-annonce:


lundi

Harlequin (1980)



Une fois n'est pas coutume, aujourd'hui je ne vous parlerais pas d'un navet mais d'un putain de bon film.
Alors ne vous fiez pas à cette affiche de merde et lisez cette chronique.
Pourquoi? Parce que "Harlequin" c'est très bien!



Histoire:

Nick Rast est un sénateur véreux qui n'aspire qu'à une seule chose: arriver au sommet du pouvoir. Peu importe la manière... 
Sa femme Sandra, malheureuse et insatisfaite, n'a qu'un but: s'occuper de leur fils Alex, qui souffre d'une forme très grave de leucémie.
Jusqu'au  jour où apparait Gregory Wolfe, énigmatique magicien qui guérit Alex de sa maladie.
Qui est donc ce Wolfe? Est-il un escroc ou un être surnaturel? Pourquoi vient-il habiter chez cette famille? Pourquoi couche-t'il avec Sandra Rast? (je vous ai dit plus haut qu'elle était insatisfaite... Lisez attentivement nondidju!).




Avis:

"Harlequin" est un très bon film, méconnu et malheureusement trop sous-estimé.
Le mystère reste entier sur les motivations réelles de Gregory Wolfe (un Robert Powell que je préfère en magicien fantasmagorique qu'en magicien marchant sur l'eau...) mais du début à la fin il nous est sympathique...
Inquiétant mais sympathique... 
Je vous passe les critiques sur le système politique pourri, qui est un peu au centre du film, pour vous inciter à regarder ce métrage, mélange d'enchantement horrifique et de bon thriller.
Je kiffe et je lui attribue un 15/20.




Bande-annonce:

vendredi

Androïde (1982)

 

Je vais vous parler aujourd'hui d'une petite chose étrange de 1h et 16 minutes, sortie en 1982. Un film qui a réussi là où tant d'autres ont échoué.
Le film qui m'as fait dormir!



Histoire:

L'histoire se passe en 2036, trois fugitifs, Mendes, Keller et Maggie, sont recueillis par Max 404, un androïde un peu couillon, sur la station spatiale UL-C53. 
Max est l'assistant du professeur Daniel (Klaus Kinski) qui dans son laboratoire s'évertue à créer Cassandra, une androïde femelle. On sait pas trop pourquoi, et vu la tête de pervers de Kinski, on n'ose l'imaginer...
Max découvre qu'une fois que Cassandra sera opérationnelle, le professeur le désactivera. Le gentil petit robot (qui entre temps est tombé amoureux de Maggie) ne compte pas se laisser faire... 



Avis:

Vous voulez de la bonne SF? Ne regardez pas ce film...
Film qui ne brille que par les grimaces d'un Klaus Kinski  toujours crédible mais  aucunement à sa place dans cette énième variation du mythe de Frankenstein. 
A part çà, les autres acteurs sont à chier, ma préférence allant à Mendes, possédant la voix de Stallone et le cerveau de Danièle Gilbert.
Le réalisateur Aaron Lipstadt essaye d'en faire quelque chose de complexe, sur fond de révolte androïde, d'humanisation des robots,... Mais n'est pas "Intelligence Artificielle" qui veut.
Ce film est ennuyeux,  mal foutu et bien entendu cultissime...

Ma note ne dépassera pas le 05/20



Bande-annonce:






Bonus: 

Et pour finir, j'aimerais tellement vous faire partager le générique de fin de ce film.
Non, non ce n'est pas une erreur, c'est bien un sirtaki!!!
Où est le rapport avec le film? Aucun.
C'est juste un prétexte pour fêter la fin du tournage aux "Délices du Parthénon" et se finir au ouzo...


mercredi

Dracula contre Frankenstein (1971)


Attention âmes sensibles, voici venir un navet 24 carats, j'ai nommé:  "DRACULA VS FRANKENSTEIN", perle maudite datant de 1971.


Histoire:

Judith est chanteuse dans un cabaret. Judith est blonde et a de gros lolos. Judith décide de partir à la recherche de sa sœur disparue.
Malheureusement, Judith a l'intellect d'un cabillaud neurasthénique.
Le docteur Duryea (qui est le dernier descendant de la famille Frankenstein) dirige "Le cirque des monstres", une attraction foraine exhibant ce qui se fait de pire en atrocités... Un jour (ou une nuit, on sait pas trop) il est approché par le Comte Dracula, un vampire qui est un mix entre Borat et un immigré italien de Brooklyn.


Le Comte demande alors à Duryea de donner la vie à une créature qui permettrai au docteur de se venger de ses congénères qui l'ont humilié. Mais çà pue l'embrouille, en fait Dracula veut utiliser le monstre pour régner sur la terre.
Duryea peut compter sur l'aide précieuse de son assistant Groton, le neuneu sanguinaire.
Bientôt, les routes de Duryea et de Judith vont se croiser...


Avis:

Ce film, c'est du lourd. Du très lourd.
Lon Chaney Jr. en mongoloïde à la hache, un caméo de Angelo Rossitto (un des nains de "Freaks"), des effets spéciaux made in Atari et une créature dont le visage ressemble à un pain de viande avarié.
Puissant!
Un film bi-polaire, qui transmet une multitudes d'émotions aux spectateurs.

Je suis bon et je lui mets un 06/20.

Bande-annonce:



Frankenstein et le monstre de l'enfer (1974)


Bon, pour ma première chronique j'aimerai vous parler d'un film que j'aime beaucoup: "FRANKENSTEIN ET LE MONSTRE DE L'ENFER" (aka  "Frankenstein and the monster from hell").
C'est un film sorti par la Hammer, la  maison de production britannique qui s'est rendue célèbre grâce à ses nombreuses bandes d'horreur. 
Il a été réalisé par Terence Fisher en 1974.
 

Histoire:

Simon Helder, le jeune et blondinet médecin, poursuit des recherches clandestines en s'inspirant des ouvrages de son maitre-à-penser le Baron Victor Frankenstein... çà çà veut dire qu'il joue à Monsieur Patate avec des cadavres. 
Jusqu'au jour où il se fait choper, et pour lui c'est l'asile d’aliénés pendant 5 ans. 
Dans cet établissement tout à fait charmant, il fait la connaissance du "docteur des malades", un certain Victor qui n'est autre que le célèbre Baron Frankenstein que tout le monde croyait mort. 
Simon découvre que le Baron fait mumuse dans un laboratoire secret et devient son assistant. 
Lui, Frankenstein et la jolie Sarah (une jeune pensionnaire muette) se lancent alors dans une quête passionnante... la création d'un homme nouveau....


Avis:

Comme je l'ai dit plus haut, j'adore ce film. Tous les éléments d'un bon Hammer y sont réunis: un Peter Cushing digne et magistral, une atmosphère gothique super efficace, des personnages attachants (mention spéciale aux "fous" de l'asile) et un monstre horrible (dans tous les sens du terme...). 
Ce n'est pas le meilleur Frankenstein de la firme, mais c'est quand même un très bon métrage. 

Ma note? Un 16/20


Bande-annonce:

 

Pourquoi?

Oui, pourquoi créer un blog sur le cinéma? Il en existe des centaines...
Je sais pas...
Je me lance et on verra...
Une chose est sure:  j'ai envie de me faire plaisir et peut-être aussi d'étonner...
De faire découvrir des films un peu plus "souterrains", un peu moins connus, des bizarreries...
Bref, des films qui m'ont accompagné durant mes nuits insomniaques et qui m'ont convaincu au fil des années que oui Hollywood c'est bien, mais la série B et la série Z c'est tellement plus fun... :)

Alors, c'est parti, on y va et advienne que pourra... :)

BLUE MARTO