jeudi

ZPG-Zero Population Growth (1972)


"ZPG" n'apparait pas dans les filmographies sélectives de Geraldine Chaplin et d'Oliver Reed.
C'est qu'il doit y avoir une raison...


Histoire:

Le monde du futur est bien morose... La sur-pollution et la surpopulation mettent en danger la survie du genre humain. 
C'est ainsi que le Conseil Mondial décide que pour les 30 prochaines années, il seras interdit aux femmes d'enfanter... A la place, il propose aux couples désirant être parents d'adopter un bébé-robot.
Carol Mc Neill (Geraldine Chaplin) et son mari Russ (Oliver Reed) vont devenir hors-la-loi le jour où un petit spermatozoïde gagna la course... (enfin vous connaissez l'histoire quoi...)


Garder ce bébé caché, tout en combattant la convoitise d'autres parents, telle est la lutte quotidienne de Carol et Russ. Il en va de leur vie et surtout de celle de leur fils...


Avis:

Le scenario (pas si improbable que çà) est tiré d'une nouvelle de Paul R. Ehrlich "La bombe P". Donc, cela devrait être gage de qualité...
Et bien non...
Il y a des films trop intellectuels pour être compris par le spectateur lambda, puis il y a des films qui bluffent et qui nous font croire qu'ils sont intellectuels, à grand renfort d'allégories et de dialogues métaphoriques... "ZPG" se situe quelque part entre ces deux courants.



Dans le milieu des fans hardcore, "ZPG" est considéré comme un film-culte. Personnellement, je le trouve lent et pompeux...
Le festival de tirage-de-tronches et le jeu incolore des acteurs protagonistes (qui ne sont pourtant pas les derniers arrivés...) font de ce récit avant-gardiste une expérience soporifique sans égale...
C'est dommage car j'étais de bonne humeur aujourd'hui...
Bref, "ZPG-Zero Population Growth" pète plus haut que son cul en nous regardant d'un air pincé. 
Et par la même occasion nous fait perdre 1 heure et 21 minutes de notre vie... 
C'est ni bon, ni mauvais... C'est fade... 
Ma note: 10/20


Bande-annonce:





vendredi

Fermeture de Megaupload...



Quand hier soir, j'ai appris que le FBI avait fermé le site Megaupload et que ses responsables avaient été arrêtés, j'ai d'abord pensé à une blague. Mais aujourd'hui en lisant les infos et des dizaines d'articles sur cette affaire, je n'avais pas trop envie de rire...
Comme certains d'entre vous l'imaginent, les films dont je parle sur ce blog sont souvent issus du téléchargement. Et Megaupload était un outil très précieux dans ma perpétuelle recherche de "pépites cinématographiques". 
Oui, je télécharge illégalement... Mea culpa! Enfermez-moi dans une prison turque ou déplacez ma pension à 65 ans (ah non, çà c'est déjà fait...).
La vérité c'est que 90% des films que je regarde sont des VHS RIP ou des inédits jamais sortis en Europe. Autrement dit, les films dont tout le monde se fout parce qu'ils ne rapportent pas... 
Donc, vous comprendrez ma frustration... Je suis privé, moi et tous les amateurs de ce genre de cinéma, de merveilles oubliées, dont les ayants-droits sont quasi-tous morts ou en cure de désintox. 
Et tout çà pourquoi? A cause de "Avatar" et Lady Gaga, et toutes ces putains de majors de plus en plus gourmandes. Ces majors qui produisent le dvd du dernier "Harry Potter" pour 0,50 cents/pièce et qui le revendent à 18 euros...  
Ces majors qui nous ont vendu le 33 tours de "Thriller", puis le même en cassette audio, puis le même en cd, puis le même en mini-disc, puis le tournage du clip en version dvd et qui nous le ressortent en blue-ray...
Je crache ma haine sur vous messieurs Sony, Universal, Warner,... Quoi qu'il arrive, je continuerais à télécharger car vous ne pourrez jamais arrêter l'échange libre. Vous ne pourrez jamais nous bâillonner. Je vous le promets, je vous le crie...
Major en l'air...

mardi

2072 Les mercenaires du futur (1984)


Des gladiateurs en moto, esclaves d'une chaine de télévision?
Mmm, çà m'a l'air "Marto" comme film...


Histoire:

Dans un futur approximatif...
La chaine de télévision WBS est en mal d'audience. Sam, son président, décide donc de créer un nouveau concept: des combats de motards dans une arène où chaque gladiateur aura pour objectif de rester en vie.
Drake, le champion de moto acrobatique, rentre dans le "jeu" pour se venger des trois gars qui ont zigouillé sa femme. Mais il se rendra compte relativement vite que tout cela est un piège...


Drake et ses nouveaux compagnons (Abdul, Tango, Kirk, Akira et Sarah) décident alors de tout foutre en l'air et de se rebeller. 
C'était sans compter sur Raven et ses sbirres...


Avis:

Quand au début du film le narrateur annonce fièrement: "Nous sommes en 2001, dans un monde de violence et de cruauté...", je m'interroge...
Le film se passe en 2072 et ses titres alternatifs sont "Les centurions de l'an 2001" et "Rome 2033: The fighter centurions"...
Je passe donc sur le profond désordre psychique des traducteurs de l'époque pour vous donner mon avis...


"2072 Les mercenaires du futur" a été commis en 1984 par Lucio Fulci, réalisateur italien qui nous a pondu quelques pépites du cinéma d'horreur comme "Frayeurs" ou "L'au-delà". 
Mais pourquoi donc a-t'il été se frotter à la SF?
En regardant cet excrément filmique, j'en suis carrément arrivé à me dire que finalement "Androïd" c'était foutrement bon.


Les acteurs principaux sont en carton (avec Fred Williamson qui sort légèrement du lot), les effets spéciaux sont réalisés aux magicolors par un amateur parkinsonien, et l'histoire...
Mon Dieu... Je ne sais pas si c'est le fait qu'à la moitié du film j'avais déjà perdu quatre de mes cinq sens, mais les dix dernières minutes sont absolument incompréhensibles... Fulci a du demander à un stagiaire sous LSD de torcher la fin du boulot tant c'est incohérent...
Bref, je ne vais pas m'acharner sur ce calvaire que je me suis infligé.
Un 02/20 de pitié, et euthanasiez moi çà!

Bande-annonce:


lundi

Frankenhooker (1990)


Encore une variation du mythe de Frankenstein... Mais là je vais vous parler de "Franken-pute"... Ce qui est déjà tout un programme...


Histoire:

Jeffrey Franken est un jeune "inventeur-électricien-apprenti sorcier" bourré d'imagination... Par exemple, il greffe un œil sur un cerveau... C'est son kiff...
Un jour, il construit une tondeuse à gazon pour l'anniversaire de son futur beau-père. Mais au moment de la démarrer, elle devient incontrôlable et mets littéralement en pièce Elizabeth, la fiancée de ce bricoleur en herbe...
Il décide donc de garder la tête de sa promise et de la ramener à la vie...
Mais la quasi-totalité de ses membres sont à présent inutilisables... No stress, Jeffrey a une idée géniale: compléter le corps d'Elizabeth avec des morceaux de putes...


Jeffrey crée donc une nymphomane ayant la tête de sa meuf, les "attributs" de diverses péripatéticiennes et la démarche de Brigitte Fontaine.
Le plus embêtant c'est que la nouvelle Elizabeth zigouille les hommes après l'amour...


Avis:

Bon, des nichons, du gore, des personnages ridicules et un humour 46ème degré, çà devrait plaire à tous non? 
En fait, "Frankenhooker" est plus une comédie qu'un film d'horreur. Car s'il est évidemment à classer dans la catégorie "série B", c'est avant tout une belle tranche de rigolade geek.
Comme le dis l'affiche, c'est un peu un remake de "La fiancée de Frankenstein" mais en plus nul (et dans ma bouche c'est en quelque sorte un compliment).


 Donc ce film c'est ambiance "samedi soir, potos et bières". Les dialogues sont parfois très fins (rare pour ce genre de bande) et le twist final est à mourir de rire.
Conclusion: ne regardez cette chose que si vous avez un âge mental de 14 ans (et çà aussi c'est à prendre comme un compliment).

Ma note? Un 13/20.


Bande-annonce:

vendredi

Le masque de la mort rouge (1964)


Histoire:

Le despotique Prince Prospéro (Vincent Price) fait régner la terreur dans toute l'Italie. En effet, non seulement ce brave monsieur fait trucider la population locale au rythme effréné d'un chacha épileptique, mais il est de surcroit un suppôt de Satan à ces heures perdues...
Lors d'une de ses promenades chez les "pauvres", il décide de s'approprier Francesca la jolie paysanne et de l'emmener avec lui au château.
Le père et le fiancé de la belle? Au donjon bien sur...
Cet enfoiré de Prospéro ne semble craindre personne...
Personne sauf... LA MORT ROUGE...


Avis:

Alors là, je serais tout sauf objectif...
Tiré d'une œuvre d'Edgar Allan Poe.
Réalisateur: Roger Corman.
Acteur principal: Vincent Price.
19/20!
Au revoir et merci.


Non, sans déc', les gens qui me connaissent savent l'admiration que j'ai pour cet immense acteur. Mais ce n'est pas tout...
Lorsque j'ai vu pour la première fois "Le masque de la mort rouge" il y a quelques années, j'ai été foudroyé par la noirceur gothique et par l'esthétisme de ce film.
Dès le tout premier plan, on reçoit en pleine poire ce décor torturé, cassé,...  presque de l’expressionnisme à la Murnau.
Et le personnage spectral de la Mort Rouge!!! Waouuuuuuuu...
Glacial et sans pitié, et pourtant... quelle classe!


Le film nous ballade à travers ce pays dévasté par le désespoir, où l'humanité se fait aussi rare qu'un employé de poste bien-élevé. 
Price est magistral, divin. Les acteurs secondaires sont à la hauteur de la production (c'est à dire qu'ils n'auraient jamais accepté de jouer dans "Dracula contre Frankenstein").
Et la scène du bal à la fin, est un mix démentiel entre "Carrie", "Dawn of the dead" et le clip de "Thriller".


Dans tous les cas, "Le masque de la mort rouge" est un de mes films préférés, avec mon acteur préféré comme protagoniste, et çà çà vaut 19/20!

Bande-annonce:



mercredi

La chair du diable (1973)


Christopher Lee + Peter Cushing + un démon... What else?


Histoire:

En 1893, le professeur Emmanuel Hildern (Peter Cushing) ramène de Nouvelle-Guinée ce qu'il pense être les restes du "chainon manquant". Mais il comprends vite en lisant des textes anciens que ce squelette géant est en fait ce qui reste du démon Shish Kang.
L'affaire se gâte encore plus lorsque Hildren se rends compte qu'au contact de l'eau de la chair se reforme autour des os...


En analysant le sang contenu dans cette chair, le professeur pense pouvoir isoler le gène du mal. Mais cela ne va pas se passer comme il le prévoit.
Le demi-frère d' Emmanuel, le directeur d'asile James Hildern (Christopher Lee), mène lui aussi des recherches clandestines.
Le destin des frangins, et accessoirement de toute une flopée de gens qui vont mourir, sont inéluctablement liés...


Avis:

Excellent film!
Bon, le gars qui a fait le maquillage du démon avait les deux bras dans le plâtre pendant le tournage et n'a pas pu faire son job parfaitement, mais c'est pas grave...
La rencontre de deux monstres sacrés de l'horreur et une histoire super intéressante suffisent à rendre ce film passionnant jusqu'à la dernière minute. Et çà parle de manipulations sanguines, de divinités anciennes et de folie (élément sur lequel repose toute l'intrigue). 



Les personnages sont séduisants et turpides (mmmmm Penelope...) et l'on prends facilement parti pour des salopards comme le fou-furieux Lenny qui mériterais presque d'avoir son spin-off...
Bref (comme dirait l'autre couillon) ce film c'est de la balle atomique!!!

Ma note: 18/20


Bande-annonce:


dimanche

Invaders from Mars (1953)



BONNE ANNÉE A TOUS!!!
Et pour commencer 2012 sur les chapeaux de roues, un SF bien old school: "INVADERS FROM MARS"

"Ah que les années 50 c'était chouette!" (Johnny Hallyday)


Histoire:

David est passionné d'astronomie... 
...Ohhh qu'il est mignon <3...
David mets son réveil à 4h du mat' pour observer les étoiles et réveille toute la baraque... 
Et là on se dit que tout compte fait ce n'est qu'un petit salopiaud...
Une nuit, ce sale gamin est témoin de l'atterrissage d'une soucoupe volante dans une étendue de sable... Il réveille ses parents (re-salopiaud!!!) et son père Georges Wilson, qui est ingénieur aéronautique,  va voir çà de plus près...
Il ne revient que le lendemain matin d'humeur tout à fait dégueulasse...
Mais David a tout compris, son père est sous l'emprise de Martiens venus envahir la terre.
Bientôt tout le monde est sur le coup, un astronome renommé, une femme médecin, l'armée,...
Bref, çà va partir en choucroute tout çà...


Avis:

Certains trouvent que la SF des années 50 est ringarde.
Moi aussi, mais en l’occurrence, ce "Invaders from Mars", avant-dernier long-métrage du décorateur William Cameron Menzies, est un pur délice.
Il est un de ces films qui tel un bonbon au miel, glisse lentement et chaleureusement au fond de la gorge... (faut que je recycle cette phrase pour une prochaine chronique x)


C'est esthétiquement kitsch mais ce n'est pas un défaut, le scénario est d'un manichéisme extrême, ce qui n'est pas un défaut non plus, le casting est super bon et çà c'est véritablement un plus...

J'aime l'atmosphère que dégage ce genre de cinéma... C'est sans doute l'effet "nostalgie" mais c'est ce qui me plait et surtout ce que je recherche à travers les chroniques de ce blog...
Le rêve, la pureté, la vie...

Note: 18/20


Bande-annonce: