samedi

Les aventures d'Hercule (1985)


Psychotrope mythologique...


Histoire:

Quatre dieux de l'Olympe, jaloux de la toute-puissance de Zeus, décident de lui dérober les sept foudres de Paix et de Justice. Et par la même occasion, ces charmantes divinités libèrent les forces du mal. 
Heureusement (?) le roi des dieux peut compter sur son fils Hercule, héros des héros, fort comme une armée de Turcs, espiègle comme un chameau sous Xanax...


Zeus demande donc à Hercule de descendre fissa sur terre pour y chercher ses sept foudres, qui comme par hasard se trouvent dans le ventre de sept monstres.
Sur son chemin, le demi-dieu au demi-cerveau, rencontrera Urania et Glaucia, deux sœurs qui vont encore faire baisser la moyenne de neurones au mètre carré...


En apprenant que Hercule et ses "dangereuses" copines sont sur le coup, les méchants dieux décident de ramener Minos à la vie.
Et Minos dit merci, car il a un compte à régler avec celui qui le tua jadis...


Avis:

"Les aventures d'Hercule", film de l'italien Luigi Cozzi est la suite de "Hercule" sorti deux ans auparavant. 
On peux donc en conclure que monsieur Cozzi ne connaissait pas le célèbre adage "Errare humanum est, perseverare diabolicum". 
Et pour un réalisateur de films d'horreur, cette observation s’embaume d'un parfum d'ironie tout à fait délicieux...


Parlons un peu des acteurs... 

Lou Ferrigno dans le rôle d'Hercule: Casting parfait. Un super-costaud capable de casser des rochers en frigolite tout en faisant la grimace c'est rare. En plus de çà, l'ex-Hulk réussi l'exploit d'apprendre par cœur une dizaine de répliques... Génialissime

Milly Carlucci dans le rôle d'Urania: Cette soubrette italienne des années 80, brille par son inutilité. Sa palette d'expressions se résume à "inquiète", "très inquiète" ou "souriante mais bientôt inquiète".

Eva Robin's dans le rôle de Dedalos: Mon coup de cœur... Eva Robin's, le célèbre transsexuel italien, s'offre les moyens de jouer le personnage le plus ridicule de l'histoire du cinéma mondial. Et c'est loin d'être volontaire...


Ce film est kitschissime.
Par son histoire, son interprétation, son dénouement... Mais c'est surtout un hymne suprême aux couleurs fluo. Le genre de film simulant les ravages irréversibles d'une drogue inconnue.
Il vous suffira de regarder la bande-annonce ci-dessous pour vous en rendre compte...
Amateurs de sensations psychédéliques, ne me remerciez pas. Ce triomphe chromatique sous forme de "vizou vizou", c'est Luigi Cozzi qui vous l'offre... Avec en prime, une scène finale où un gorille bleu affronte un dinosaure vert dans l'espace (...)
Conclusion: ce truc est moche et chiant, mais c'est tellement flashy que çà peux à la limite remplacer une séance de luminothérapie.

09/20


Bande-annonce: